18 janvier 2014, le passage de la frontière entre
la Colombie et l'Equateur
sera des plus aisé.
Une heure de démarches administratives, tout au plus.
Vive la simplicité !!!
Changement de pays, de visages, de cultures.
La ville d'Otavalo est réputée pour son marché artisanal,
ce sera donc notre premier arrêt en
Equateur.
Haut en couleur, on y retrouve notamment les tenues traditionnelles
portées par les indigènes,
Ainsi que les sandales qui complètent leur habillement.
On notera la petite taille des personnes qui s'avèrera être un trait caractéristique de cette communauté. Une chose est belle et bien certaine, ils n'ont pas dû manger beaucoup de soupe étant petits... lol
Sans aucune moquerie de notre part,
on se croirait tout droit sortit d'un village de lilliputiens.
Allez, terminées les railleries,
on se prend un petit jus de fruits pressé et on continue notre
route.
Pause déjeuné à la cascade Peguche en territoire kichwa.
Et, visite d'un atelier de tissage. Jose G, artisan reconnu, nous a convié à une séance de démonstration de tissage à la méthode andine.
Traversé par la cordillère des Andes, l'Equateur abrite un nombre important de volcans. En route vers le Cayambe qui est le seul au monde à être traversé par la ligne de l'équateur. En chemin, nous laisserons la priorité à ce troupeau de moutons.
L'ascension est rude jusqu'au refuge à 4600 mètres d'altitude et ne peut se aire qu'en 4x4. Sucette en excellente forme olympique, nous mènera jusque là. L'ultime montée est abrupte. Le 4x4 devant nous peine, nous leur proposons de l'aide. Finalement le chauffeur, Cristian, réussira à enclencher les 4 roues motrices.
Au refuge nous sympathiserons avec ce jeune couple adorable résidant à Quito. Cristian et son amie
Claudia nous proposent de les suivre afin de contempler le glacier tout proche, à seulement
200 mètres plus haut. Habitués à la haute montagne,
ils nous donneront de précieux conseils.
Il fait très froid, nous sommes gelés... Le manque d'oxygène se fait sentir.
200 mètres c'est
pourtant pas grand chose !!!
Mais croyez nous ce fut très sportif.
Une belle éclaircie nous permet de jouir d'une superbe vue sur le glacier.
Le vent souffle fort et très vite les nuages envahissent la vallée.
Nous aurons juste le temps de
d'immortaliser le moment.
Séquence émotion...
La descente en 4x4 se fera sans encombre et de retour au village la cime du volcan dépourvue de nuages nous offrira une vue splendide sur sa crête enneigée.
Le 20 janvier 2014, on se lance à la recherche de la ligne matérialisant la moitié du monde. En effet, l'Equateur (le pays) doit son nom à l'équateur (la ligne paralelle) qui le traverse. ça n'est pas très compliqué ! Cette ligne imaginaire correspond à la latitude zéro : le centre exact entre le pôle sud et le pôle nord. Un monument érigé à cet effet trône dans le nord de Quito (la capitale).
Chouchou décide de passer de l'hémisphère nord à l'hémisphère sud en enjambant la ligne de l'équateur qui se dessine sous ses pieds.
Chichi quant à elle, préfère rester bien sagement sur la moitié du monde. Pas de jaloux entre le nord et le sud, elle reste copine avec les deux. lol
En réalité, cette ligne matérialisant la moitié du monde ne se trouve pas au bon endroit... Il y a tromperie sur la marchandise ! Elle se situe à quelques 200 mètres plus au nord. Pourtant ce sont les français qui au 18 éme siècle après des tonnes de calculs savants, ont décrété que la moitié du monde, c'était ICI ! Ils se sont légèrement trompés. On ne va pas leur en tenir rigueur, à l'époque les satellites n'existaient pas...
Terminé le cours de géographie, place au cours d'architecture avec la découverte de la sublime ville de Quito, capitale de l'Equateur. Juste un petit rappel de géo... Quito est perchée dans la cordillère des Andes. C'est la plus haute capitale du monde (2850 mètres) après La Paz en Bolivie (3660 mètres) suivit de près par Bogota (2640 mètres. Promis, quand on y sera, on vous le dira.
La qualifier de SUBLIME est peut être... un peu faible. Nous, nous l'avons trouvée extraordinairement belle, plus particulièrement le centre historique.
Il est inscrit au patrimoine de l'UNESCO. Ses innombrables monuments d'inspiration espagnole, berbère
et indienne en font un super beau mélange des genres.
L'église de la Compania est chargée d'or et de pierres précieuses.
La basilique del Voto de style néogothique est considérée comme la plus grande d'Amérique Latine. Un petit air de ressemblance avec Notre Dame de Paris. Pas vrai ?
Les deux tours sont accessibles au public. Chouette, on a pu admirer les gargouilles et contempler Quito vu d'en haut.
En toute logique, on s'est mit à la recherche d'Esmeralda et de Quasimodo.
Ouf, ils sont toujours
à Paris !
Sur la colline El Panecillo, la vierge ailée (unique au monde) domine la vieille ville.
Nos passeports en poche, on nous autorise la visite du palais présidentiel.
Chichi est toute
intimidée et il y a de quoi !
Rafael Correa, l'actuel président de la République, gratifie notre venue en nous offrant un cliché pris dans l'enceinte même du palais. Non, ça n'est pas lui qui prend la photo, mais c'est l'intention qui compte.
D'énormes bouquets de fleurs naturelles agrémentent ce palace. Chouchou m'a promis de m'en offrir un pour mon prochain anniversaire. Bon, il faudra néanmoins que je trouve un emplacement adéquat.
Cristian et Claudia nous feront découvrir Quito by night.
Mille mercis pour cette très
agréable soirée.
Dégustation d'empenadas dans le quartier très fréquenté de La Ronda,
accompagnée d'un cocktail s'apparentant à notre bon vieux grog breton.
A la Marescal, secteur hyper animé le soir venu, l'artiste Mario Poma Monge nous concoctera une caricature avec brio et professionnalisme.
Notre séjour dans cette ville fantastique s'achève
par un petit détour au marché aux légumes.
Sans oublier le délicat marché aux fleurs.
C'est sous cette petite touche aux couleurs de notre cher patrie que nous clôturons
cette
première partie de notre voyage en Equateur.